Conscients de l’empreinte environnementale de leur activité, les éditeurs adoptent des politiques éco-responsables tout au long de la chaîne du livre. Ce sont les conclusions de la commission Environnement et Fabrication du SNE, au terme d’une enquête menée auprès des éditeurs en 2016 sur la consommation de papier pour la fabrication de leurs livres.

Cette enquête vient enrichir et compléter la précédente édition d’une enquête publiée en 2013. Elle représente la consommation de 56 maisons, soit plus de 300 marques éditoriales et environ 72% des exemplaires publiés en France en 2016.

Les principaux enseignements de cette enquête sont les suivants :

• La consommation moyenne des éditeurs ayant répondu au questionnaire s’élève à 185 000 tonnes de papier par an.
• En 2016, du fait de la refonte des manuels scolaires publiés dans le cadre de la réforme des programmes scolaires, la consommation de papier déclarée s’élève à 205 600 tonnes. 100% des manuels scolaires sont publiés sur du papier recyclé ou certifié.
• En 2016, 93% du papier acheté est certifié ou recyclé, contre 73% en 2012. Un véritable tournant s’est produit au début des années 2010 au sein des maisons et des grands groupes d’édition qui ont majoritairement dirigé leurs achats vers des papiers certifiés.
• Le volume de papier certifié acheté est plus élevé lorsqu’il est acheté directement par l’éditeur (93%) plutôt que via un imprimeur (79%).

Le SNE rappelle à cette occasion que le circuit du livre, de sa production jusqu’à son recyclage, est entièrement pris en charge et géré par la filière de manière industrielle. 100% du pilon est recyclé. Par ailleurs, selon l’ADEME, l’édition française représente 7% de la consommation de papier graphique en France. Enfin, pour la littérature générale et le poche imprimés sur papier bouffant, 90% de la pâte à papier importée provient de forêts de l’Union européenne.