À l’occasion de son Assemblée générale, dont la réunion s’est tenue ce jour, le Syndicat national de l’édition (SNE) a communiqué les chiffres de l’édition française en 2023.

Avec une croissance en valeur de 1,2%, à 2 944,7 M€, le chiffre d’affaires des éditeurs aura connu en 2023 une progression modeste portée par l’augmentation du prix des livres dans un contexte demeuré inflationniste.

La tendance est inverse en volume avec une baisse de 1,9% et 439,7 millions d’exemplaires. Replacé dans une perspective plus longue et en comparaison avec 2019 – année de référence avant pandémie – le secteur du livre reste en croissance de 4,9% en valeur et 1,1% en volume.

La baisse du nombre de nouveautés, – 5% entre 2022 (38 743 titres) et 2023 (36 819 titres), est un phénomène qui s’ancre dans les pratiques des éditeurs : entre 2018 et 2023, la production de nouveautés a baissé de 18%.

Dans ce paysage éditorial, on constate que la littérature générale demeure, avec un CA de 627,8 millions d’euros (M€), le premier secteur. Elle est suivie par bande-dessinée (466,8 M€ de CA), malgré une baisse de 4,3% en valeur, du fait d’une moindre vitalité du manga. La jeunesse se maintient en troisième position, avec une hausse de 1,9% en valeur et un chiffre d’affaires de 385,4 M€.

On peut également saluer l’activité des maisons à l’international, avec une hausse de 3,4% du nombre de contrats de cessions de droits de traduction et de coéditions par rapport à 2022.

TÉLÉCHARGER LA SYNTHÈSE DES CHIFFRES DE L’ÉDITION

L’intégralité des chiffres 2023 est disponible sur demande.

Tous les chiffres et des explications plus détaillées sont à retrouver dans Les Chiffres de l’édition, le rapport statistique que le SNE établit chaque année à partir d’une enquête réalisée auprès d’un échantillon d’environ 150 maisons (représentant plus de 550 marques éditoriales). Cette enquête est la seule à mesurer l’activité réelle des éditeurs en valeur (chiffre d’affaires net de retours et de remises) et en volume, tant sur le papier que sur le numérique. Elle permet de prendre en compte les évolutions des ventes en BtoB.

Photo © Frédéric Berthet