Les modes de commercialisation
Au sein de la chaîne du livre, différents modes de commercialisation du livre peuvent être opérés entre les éditeurs et les revendeurs.
SOMMAIRE
Vente avec faculté de retour
Le mode de commercialisation le plus courant reste la vente avec faculté de retour. Le diffuseur émet une facture au libraire avec une échéance de paiement (généralement 60 jours fin de mois après émission de la facture) lors de la réception des ouvrages.
Si les ouvrages mis en place ne se vendent pas, le libraire a la possibilité de les retourner à l’éditeur. Un avoir lui est alors adressé pour ses prochains achats. Les CGV (Conditions Générales de Vente) des diffuseurs et des distributeurs fixent les règles concernant les périodes de retours à respecter.
Il peut éventuellement exister des formes « bâtardes » à la marge du type faculté de retour avec un plafonnement.
Vente en ferme
Le diffuseur/l’éditeur peut aussi proposer aux revendeurs des « ventes en ferme ». Il s’agit dans ce cas d’une facturation immédiate sans possibilité de retour. Les « ventes en ferme » sont souvent opérées sur des typologies d’ouvrages spécifiques comme les coffrets, les éditions limitées ou collector, ou certains ouvrages d’art.
En raison des risques de ce mode de commercialisation qui engage la trésorerie des libraires, les remises accordées sont généralement plus avantageuses.
Vente en dépôt
La « vente en dépôt » consiste pour le diffuseur/éditeur à placer une quantité définie d’ouvrages et à les facturer une fois que les livres sont vendus. La facturation se réalise dans une temporalité définie entre le revendeur et l’éditeur.
Ce mode de commercialisation a l’avantage de ne pas mobiliser la trésorerie du libraire et d’éviter les retours. Il exige néanmoins une rigueur et un suivi administratif.